Une enquête exaltante sur les traces de l'empoisonneuse...

Résumé :

Paris à la Toussaint.

Le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l'hôpital Saint-Antoine: un patient vient d'y être empoisonné.

Le lendemain, c'est une famille entière qui est retrouvée sans vie dans un appartement des Champs-Élysées. Puis un couple de retraités à Courbevoie...

Tandis que les cadavres bleutés s'empilent, la France prend peur : celle qu'on surnomme bientôt l'Empoisonneuse est à l'oeuvre et semble au hasard décimer des familles aux quatre coins de France depuis plus de quarante ans.

Mais derrière l'Empoisonneuse, c'est la Mort elle-même qui est à l’œuvre, patiente et inexorable : nul ne lui échappera.

Mon avis :

2eme livre sur Mehrlicht et sa bande. L'homme, à la tête de grenouille, comme aime à le comparer son créateur, revient avec une enquête qui va le faire sortir de Paris. 

J'ai adoré ! Dans le premier, l'heure des fous, j'avais découvert des personnages attachants et atypique (surtout pour Mehrlicht).

Dans ce 2eme opus, j'ai tout adoré, encore plus les personnages, l'intrigue principale. J'ai pris mon temps, je l'ai dégustée pendant 1 semaine, cela a été mon petit plaisir : ouvrir mon livre qui, en plus grâce à Mélie, est dédicacé (encore merci ma chérie pour ce cadeau !).

Comme j'avais aimé dans le 1er, il y a des touches d'histoire. Et là, nous sommes sur du contemporain avec la 2eme guerre mondiale (partie de l'histoire qui m’intéresse beaucoup).

Le thème de la descendance et de l'histoire familiale est très présent dans le livre au travers de 2 exemples, nous voyons que le poids de l'histoire de nos aïeuls et leurs choix passés peuvent définir ce que seront nos enfants.

Le rythme est constant, on ne s'ennuie pas une seconde !

Ce que j'aime particulièrement dans l'écriture de Nicolas Lebel, ce sont ses descriptions fines, imagées et précises des lieux et des personnages. L'immersion est totale, nous sommes au côté des enquêteurs dans leurs investigations.

Le titre porte bien son nom et les découvertes de cadavres s'enchainent avec une retenue que j'ai beaucoup apprécié quand il s'agissait d'enfants (merci à l'auteur pour cette délicatesse !)

Les dialogues sont toujours autant succulents ! Mehrlicht a laissé ses sonneries de téléphone avec les dialogues d'Audiard au profit de chansons de Jacques Brel. Que nous réserve le 3eme tome ?

Pour conclure, un roman à mettre entre toutes les mains, il n'est pas nécessaire d'avoir lu le 1er mais c'est fortement recommandé, rien que pour bien connaitre les personnages.

Il va nous falloir au moins 10 aventures de Mehrlicht au minimum pour être comblés !

Vivement la suite !