Résumé :

Le major Maraval est retrouvé mort à son domicile, une balle dans la tête, son arme à la main.
La thèse du suicide est pourtant très vite abandonnée par le groupe du commandant Rebecca de Lost, et les pistes militaires et familiales se multiplient.
Dans le même temps, le « tueur au marteau », décide de reprendre du service.
Deux enquêtes sous haute tension. Un final explosif !

Mon avis :

Et voilà, je termine le 4ème tome de la saga de Lost. L'équipe de Rebecca va me manquer.

Dans cet opus, nous entrons encore plus dans la vie des protagonistes dans leurs blessures invisibles, celles qui laissent le plus de marque...

Je ne vous conseillerai pas de commencer par ce titre car vous serez frustrés, assurément et il vous manquera une multitude d'informations. Les deux premiers romans ne sont plus édités en papier (Peine capitale et Âmes battues) mais vous les trouverez facilement en numérique. Sinon, mauvais genre est disponible en papier mais c'est le 3ème et comme moi, il vous manquera certaines informations mais c'est un bon début.

  Dans blessures invisibles comme dans chacun des livres qu'écrit Isabelle Villain, il est question d'un fait de société. Dans ce roman, le SSPT (syndrome de stress post traumatique) est traité de façon détaillée. Je connais ce phénomène psychiatrique pour l'avoir étudié surtout dans le cadre d'attentat. Ici, il est utilisé pour parler des souffrances psychiques que subissent certains militaires à la suite de faits très marquants qu'ils ont endurés en intervention. C'est très bien amené.

D'autres thèmes sociétaux émaillent ce texte, je vous laisse les découvrir par vous-même.

La fin apporte son lot de surprises et de résolutions aux énigmes des précédents tomes et pour ceux qui ont adorés mauvais genre vous serez comblé.

En bref, si vous aimez les polars vifs et bien construits, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette auteure avec cette saga.