"Tout l'océan du grand Neptune pourrait-il laver ce sang de ma main ? Non, c'est plutôt cette main qui empourprera les vagues innombrables faisant de la mer verte un océan rouge..." Shakespeare, Macbeth.

Mon avis : 

Voilà c'est fini... la trilogie du mal est close avec Maléfices, quelle tristesse de quitter Joshua Brolin, seul jeune enquêteur qui avait ma faveur. Ah oui je vous ai pas dit, je préfère de loin les vieux briscards. Mais Maxime Chattam a su donner à son personnage une expérience non négligeable, et un côté sombre qu'il nous montre sans pudeur. Un profiler qui non seulement se met à la place du tueur mais qui en plus, de part les tragédies qu'il a connu, est à la limite de la bienséance. Les flics borderline ou de la vieille école sont vraiment mes préférés.

On retrouve Annabel O'Donnel qui aidait notre ami dans "In Tenebris" et leur relation est vraiment très intéressante. Un duo qui se comprend de part ses blessures, ses cassures, ses fêlures et qui se complète dans la façon de procéder. Heureusement parce que vu les serial killer que nos deux complices se coltinent, il vaut mieux qu'ils soient en harmonie. 

Alors si toutefois vous aviez peur des araignées, cette histoire n'est pas pour vous. Si vous en avez une au plafond, jetez-vous y dessus parce que la folie est de mise ici. Plusieurs victimes de ces arthropodes vont être recensées et peu auront la vie sauve. Une véritable psychose va s'installer, il est conseillé de ne pas se faire une toile, on ne sait quelle grosse bête velue pourrait en être à l'origine. Rappelez-vous que les aranéides sont des prédateurs. J'dis ça j'dis rien.

Une très belle finalité pour clore cette superbe trilogie du mal, seul bémol j'ai malheureusement deviné l'identité du tueur bien trop tôt. Je vous retrouve bientôt pour le coma des mortels et la promesse des ténèbres. Ah si une dernière chose avant de vous quitter : il est question d'un livre qui parlera du mari d'Annabel... est-il déjà publié ? Merci et n'oubliez-pas de regarder sous la couette avant de vous coucher, on ne sait jamais...

Livre lu pour le challenge Ligue de l'Imaginaire spécial Maxime Chattam pendant le mois d'août 2016. Un coucou à Jean-Luc Bizien cité dans les remerciements ;)