Nos différences sont infimes face à nos points communs...

Résumé :

Ismaël Saïdi est un musulman de la seconde génération. Aujourd'hui auteur et metteur en scène, il a décidé de raconter, sans tabou, et avec énormément d'humour, sa vie de petit garçon marocain.

Dans cette véritable ouverture vers la communauté musulmane, ode à la joie et à l'humour, Ismaël raconte avec une verve incroyable ce qu'a été sa vie, les découvertes de sa différence et les découvertes de tout ce qu'il partage avec les autres.

Ce livre est un mode d'emploi qui, au-delà de l'humour, lutte contre l'islamophobie, le rejet et met les points sur les i au nom d'une communauté qui a tendance à ne pas communiquer et à considérer qu'en dehors du cercle familial, on ne parle pas !

Mon avis :

Un vrai régal ce livre ! Ce sont les confidences sans détour et tabou d'un musulman né en Belgique mais tiraillé entre les coutumes de sa famille et la vie moderne. Ils nous livrent sa vie avec humour et pudeur.

En ouvrant le livre, j'avais l'impression de retrouver un pote qui me racontait ses secrets, ses doutes et parfois ses peines.

Il s'est posé beaucoup de questions sur sa religion, la façon dont était perçue sa communauté.

Ce livre est une hymne à la paix et à l'amour.

Et, dans notre société actuelle, nous en avons grandement besoin ! 

Merci Ismaël pour ce livre, tu m'as prise avec toi, petite lectrice, et tu m'as fait partagé ta vie. J'ai ri, j'ai eu les larmes aux yeux. Moi, qui est toujours eu des amis musulmans autour de moi, j'ai appris des choses. Et j'ai encore plus envie de crier au monde entier que nous sommes tous égaux et que nous devons plus voir nos points communs que nos différences !

Extrait :

" Encore cette schizophrénie, [...] cette dualité identitaire qu'il fallait gérer au jour le jour..."

" Filmer l’accouchement ? Mais j'allais le montrer à qui ce film ? Elle avait pas honte ! Déjà qu'au niveau pudeur, chez nous, là on est à 9 sur l'échelle de Richter, mais si je ramène un film avec ma femme qui accouche, mon père m'arrache la tête. "