• Laurent Scalese vu par Laurent Scalese

    Laurent Scalese vu par Laurent Scalese

    1) Tu as écrit l'Encre et le Sang avec Franck Thilliez. Si tu devais t'associer à un autre auteur (sur un livre en général) tu penses à qui ?

    Laurent : En France, Franck est mon « best choice ever ». J’aime l’homme et l’écrivain. Écrire à quatre mains avec lui fut une belle aventure, inoubliable. Si je devais écrire un roman, une nouvelle ou une novella, dans l’esprit de L’ENCRE ET LE SANG, ce serait avec un(e) auteur(e) avec qui j’ai des affinités artistiques, intellectuelles et amicales. Pour que cela marche, il faut bien s’entendre avec son – sa – partenaire de jeu. Il faut que le projet nous stimule tous les deux, que nous soyons portés par la même énergie, que nous ayons la même vision.

    Laurent Scalese vu par Laurent ScaleseSi j’avais la possibilité de choisir, j’adorerais travailler avec Stephen King – pour son imagination débridée et sa capacité à véhiculer des émotions très fortes, via une écriture somme toute assez simple - ou George R.R. Martin – pour sa capacité à camper des personnages profonds, attachants, et pour sa rigueur, son perfectionnisme ; il sait prendre le temps qu’il faut pour livrer l’œuvre la plus aboutie possible.

     

    Maintenant, s’il était possible de ressusciter et de travailler avec des génies tels que Richard Matheson, Raymond Chandler, Dashiell Hammett, Jim Thompson, Philip K. Dick, Ray Bradbury, Ira Levin, Pierre Boulle, Dino Buzzati, pour ne citer que ceux-là, je n’hésiterais pas l’ombre d’une seconde.

    2) Quel livre voudrais-tu voir adapté, par quel réalisateur et avec quels acteurs/actrices ?

    Laurent Scalese vu par Laurent ScaleseLaurent : S’il s’agit d’un film, un choix très personnel, parce que c’est un roman qui me tient à cœur : LA CICATRICE DU DIABLE. J’ai adoré dépeindre ces petits milieux de la télé et du cinéma, où l’imposture est reine, où ce ne sont pas forcément les meilleurs qui réussissent à s’imposer. J’ai adoré camper des personnages torturés, ambitieux jusqu’à la folie – jusqu’au meurtre -, vénéneux, prêts à tout pour connaître la reconnaissance, la gloire. Sharon Stone serait, à mon avis, parfaite dans le rôle de Cécilia Rhodes, la productrice manipulatrice et sans scrupule. Je vois bien Russell Crowe dans celui du commissaire Artus Milot, hanté par les démons du passé.

     

    Laurent Scalese vu par Laurent Scalese  

    3) Quel livre ferait selon toi une bonne série TV ?

    Laurent Scalese vu par Laurent Scalese

     

     

    Laurent : Concernant une adaptation, en série télé (policière) cette fois, je pense à mon prochain roman, JE L’AI FAIT POUR TOI, qui paraît le 22 septembre aux Éditions Belfond. Parce que le concept – le questionnement quant à la possibilité du crime parfait - est à la fois fascinant et ludique, et parce que le personnage principal, le commandant Samuel Moss, s’écarte de la norme tout en étant hyper attachant. Les enquêtes de Moss ouvrent un terrain de jeu qui s’annonce passionnant. On en parle sérieusement. J’en dirai plus le moment venu.

     

     

    4) Tu fais partie de la Ligue de l'Imaginaire, quel auteur verrais-tu l'intégrer et pourquoi ?

    Laurent : Stephen King, qui d’autre ! Dans le domaine des littératures de l’imaginaire, il est le dernier géant encore vivant. Nous aurions tous beaucoup à apprendre de lui. 

    Laurent Scalese vu par Laurent Scalese

    5) Imaginons : tu es comme Jeff Winston dans Replay de Ken Grimwood, tu peux recommencer tes 25 dernières années mais tu peux choisir ton époque... laquelle et quel événement majeur souhaiterais-tu changer ou lancer ?

    Laurent Scalese vu par Laurent Scalese

     

    Laurent : Sans hésiter, je choisirais les Trente Glorieuses. Pas de crise économique, une certaine forme d’insouciance. Il y avait tout à faire, tout à construire, tout à (ré)inventer. L’aventure était encore possible dans les tous les domaines, y compris artistiques. Aujourd’hui, le formatage tous azimuts, le nivellement par le bas, tuent la création à petit feu. L’originalité, les vraies idées font peur. Qu’on ne s’étonne pas que la médiocrité gagne du terrain, chaque jour. À force de vouloir faire entrer tout le monde dans le même moule, on n’arrive plus à distinguer les bons des mauvais.

     

     

    Si je pouvais changer une chose ? « Nothing to kill or die for, and no religion, too », dixit John Lennon. Abolir les religions, parce qu’elles font plus de mal que de bien, elles aliènent les esprits, empêchent d’y voir clair, de voir les gens et les événements tels qu’ils sont. Le monde s’en porterait beaucoup mieux, non ?

    « Sans pitié, ni remords de Nicolas Lebel - Lecture et Chronique communes avec David de C'est Contagieux !Laurent Scalese vu pas Orlane, David, Mélie, Bruno et Samuel. »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :