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La villa de Peter Nichols
Une saga familiale sur fond de récits de voyages
Mon avis :
Je remercie Babelio et les éditions Nil pour la proposition de cette masse critique que j'ai accepté surtout parce que ça parlait d'Espagne, pays cher à mon coeur.
Nous suivons l'histoire de Lulu et Gerald aux amours contrariées par un quiproquo vieux de cinquante ans. Lulu tenancière de la Villa de Los Roques, lieu de festivités, d'amitiés, de débauches mais aussi de drames. Gerald lui est un écrivain spécialisé dans la Grèce et en particulier sur le voyage maritime d'Ulysse qu'il a parcouru personnellement en vrai et retranscrit dans son livre.
Tous deux ont eu des enfants séparément, Aegina son prénom prenant origine naturellement dans la passion de son père (Égée) et Luc fils de l'envoûtante Lulu qui eux aussi auront connu des amours contrariées, retardées même.
Autour d'eux gravitent de nombreux personnages - trop peut-être - producteurs de cinéma, promoteurs immobiliers, vieux pervers et escrocs à la petite semaine.
Ma lecture fût laborieuse, je n'ai été au bout que pour Babelio et offrir une chronique honnête. J'ai commencé ma lecture il y a plus de 10 jours et j'ai du lire en fil rouge (avec deux autres livres en même temps) pour pouvoir tenir la barre.
Il est vrai qu'il y a beaucoup de termes en espagnol ce qui heureusement était plaisant pour moi, beaucoup de récits de voyage à travers Londres, le voyage d'Ulysse, l'Italie, le Maroc, Majorque où se passe principalement l'histoire mais cela ne suffit malheureusement pas à en faire une lecture intéressante.
Quant à la débauche elle reflète plus un certain mal de vivre qu'une réelle liberté sexuelle tant recherchée et assumée. La plupart des scènes décrites sont plus apparentées à des viols quand on nous fourni pas en plus des détails inutiles et scabreux. Sans parler des précisions sur la tourista dont on se serait bien passé.
L'ensemble est incohérent et l'on se demande quel est le but de ce livre. Quand on a enfin connaissance du fameux quiproquo entre Lulu et Gerald on se dit tout ça pour ça ? Fallait-il vraiment broder autant avant, coucher sur le papier tout ce qui passait dans la tête comme on ferait une liste de courses ?
C'est évidemment une grosse déception pour moi qui attendait non seulement de voyager (là pour le coup l'auteur nous donne envie d'être casanier) mais aussi qui pensait trouver un livre léger, frais, ensoleillé comme des prémices à l'été et aux vacances. Vamos a la playa pour le coup on ira plutôt à la montagne cette année.
Tags : Contemporain
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Commentaires
2Les lectures de maryDimanche 13 Mars 2016 à 16:13
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Bon je note pas !!!!
Tu fais bien ! Quand tu vois les autres critiques sur babelio t'as tout compris.