• (Chronique de Anne-Laure) Manhattan à l’envers de Peter F. Hamilton

    (Chronique de Anne-Laure) Manhattan à l’envers de Peter F. Hamilton

     

     

    Un recueil de nouvelles pour découvrir l’univers si particulier de la Science Fiction Space Opéra avec un grand auteur du style.

     

     

     

     

    Résumé :

    Pourquoi une espèce extraterrestre supposée non intelligente s’est-elle attaquée aux colons humains sur Menard, l’un des mondes accueillant les citoyens du Commonwealth intersolaire ? Comment expliquer un acte de terrorisme futuriste, dont l’auteur possède un alibi insoupçonnable et qui cache des manipulations aussi bien politiques que philosophiques à l’échelle planétaire ? Peut-on gagner l’immortalité en voyageant dans le temps ? Voici certaines des énigmes que devra résoudre Paula Myo, la célèbre enquêtrice génétiquement modifiée du Conseil intersolaire des crimes graves…

     

    Mon avis : 

    Çà fait un petit moment maintenant que je cherchais un livre à chroniquer qui pourrait présenter l’univers du Space Opéra, sous genre de la Science Fiction qui nous parle d’exploration spatiale et d’empire galactique. C’est un style qui n’attire pas obligatoirement les foules souvent pour deux raisons : les cycles de Space Opéra les plus connus datent des années 70 et 80 et ont donc une écriture qui est parfois un peu datée et ce sont souvent des sagas relativement longues. D’où la question : comment donner envie à quelqu’un de se lancer dans une histoire de SF pure et dure sans acheter les 6 tomes du cycle de Dune de Frank Herbert ou les 7 tomes du cycle Fondation d’Isaac Asimov ?

    Pour essayer de répondre à ce défi, j’ai choisi un recueil de nouvelles d’un auteur de SF contemporain (et accessoirement britannique) qui a écrit deux sagas de Space Opéra exceptionnelles : L’aube de la nuit dans le style Space Opéra horrifique et la saga du Commonwealth dans le genre Space Opéra en pleine expansion galactique. Ce recueil de 7 nouvelles dont trois font suite ou complète la saga du Commonwealths sont toutes basées sur du Space Opéra et présentent une belle variété d’univers.

    J’aime particulièrement la première nouvelle : En regardant pousser les arbres même si elle n’a de nouvelle que le nom puisqu’elle fait plus de 120 pages. Dans cet intermède, l’auteur nous fait voyager de l’Angleterre en l’an de grâce 1836 à une étoile lointaine en 2038 sur fond d’enquête policière à travers les siècles. Peter F. Hamilton c’est aussi nous faire frissonner en 3 pages avec le chaton éternel ou nous faire réfléchir sur l’éthique avec Le piège à Démons ou sur la politique avec Manhattan à l’envers. Une grande partie des nouvelles sont des enquêtes policières agrémentées de développements scientifiques ou génétiques et de réflexions sur la société humaine, des thèmes qui sont chers à l’auteur et qu’il développe régulièrement dans ses livres.

    Ce n’est pas parce qu’on parle de SF que les histoires sont complètement déconnectées de la réalité et même si l’intrigue se passe à des millions de kilomètres de la Terre, les descriptions de sociétés ou les réflexions sur l’éthique ne ressemblent pas furieusement à notre quotidien.

    Un livre à essayer donc pour ceux qui veulent découvrir l’univers du Space Opéra à petite dose.

    Si vous devenez accro je vous conseille les sagas du même auteur qui sont excellentes.

     

    « L'instinct maternel de Barbara Abel Iman Eyitayo, auteure »

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  • Commentaires

    1
    Mina Lockheart
    Vendredi 22 Janvier 2016 à 15:06

    Excellente chronique Anne-Laure! après j'avoue que je suis pas fana de SF ni d'histoires dans l'espace car j'ai souvent tendance à me perdre dans les termes employés huhu

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