• Alors voilà - les 1001 vies des Urgences de Baptiste Beaulieu

    Alors voilà - les 1001 vies des Urgences de Baptiste Beaulieu

     

     

     

    "On s'attache aux malades, parfois à leur famille, il faudra que j'apprenne l'indifférence. Peut-être."

     

     

     

     

     

    Mon avis

    Changement radical dans mes habitudes livresques, je n'aime pas tellement les témoignages de vie à connotation "dramatique", je préfère les anecdotes d'un tatoueur ou les perles d'un prof. Parce que la lecture doit me permettre d'échapper à la dure réalité. Mais Baptiste Beaulieu a ce quelque chose de poétique. Cette façon magique, tel un enfant émerveillé, de nous parler de la vie et de la mort. Il a sa propre vision, et elle nous fait du bien. Vraiment ! 

    "Vous vous inquiétez tous pour rien : mon état ne signifie pas que je vais mourir, mais que je suis arrivée à la fin de ma vie."

    Tel un Malzieu, il décrit la comédie humaine avec empathie et lyrisme. Même dans les moments les plus tristes, il sait nous "faire passer la pilule". Il semble solaire et nous permet de relativiser. Il apprend de la vie et aime à partager cette expérience. On sent un réel besoin d'échange et beaucoup d'amour pour son prochain. On se sent bien après avoir lu Baptiste Beaulieu. Alors on rêverait presque d'être soigné par lui quand, de ses mots, il nous applique déjà une médecine douce et agréable. 

    "Je n'aime pas le mot "mort". On ne meurt pas : on chevauche un étalon arc-en-ciel qui vous emmène faire du rodéo dans les nuages au son de Lucy In the Sky With Diamonds."

    Je ne suis pas étonnée du coup de coeur de ma copilote de blog et amie Virginie pour "Alors Voilà", elle qui connaît bien le milieu et chez qui je retrouve les mêmes qualités que l'auteur. C'est pour elle que j'ai eu envie de lire ce livre. Pour la comprendre un peu plus. Voir son quotidien. Merci à elle, à lui et à tout le personnel soignant ! 

    "Les femmes battues sont comme des vagues : elles se brisent chez nous et repartent avalées par le ressac des conventions et des obligations. Parfois, elles ne reviennent pas : 

    1 - elles ont, enfin, brisé leurs digues et pris le large. C'est bien ; 

    2 - ou elles se sont échouées sur les rochers et sont devenues écume de mer, comme la sirène du conte."

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 18 Janvier 2018 à 17:35

    Que je t'aime toi ❤

      • Samedi 20 Janvier 2018 à 19:09

        Et moi donc <3 

    2
    Vendredi 26 Janvier 2018 à 12:45

    C'est marrant, je viens justement de terminer mon premier Malzieu. Il faudrait maintenant que je me décide à lire un Beaulieu. 

      • Lundi 29 Janvier 2018 à 18:42

        Ah quel était celui de Malzieu ? J'ai adoré son vampire en Pyjama et Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi. Bonne découverte Marine ;) 

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