A.B.I.E. : Quelle vérité se cache derrière ces quatre lettres ?

Résumé :

Sam n'a que dix-sept ans lorsqu'elle est enlevée par le Labo. Tout semble lui échapper : son passé, son destin, ses sentiments et même sa force. Mais c'est sans compter sur la rage de cette jeune fille qui a encore tout à vivre et tout à espérer.

Devenue l'ABIE la plus convoitée du Labo, Sam se bat sans relâche pour sa liberté, puisant son courage dans les yeux mystérieux de Conan, enfermé de l'autre côté du couloir.

Une chose est certaine : rien ne sera plus jamais comme avant...

Mon avis : 

Livre lu en 4 jours, c'est mon temps de lecture max quand j'apprécie un livre... en général... mais là c'était plus pour en finir vite et passer à autre chose ! Difficile de faire une critique négative quand l'auteur est présent mais je préfère être honnête et c'est ça qui lui permettra de s'améliorer.

L'histoire est toutefois originale, et l'idée de base est intéressante sinon je n'aurai pas eu envie de participer à cette lecture commune mais force est de constater qu'il y a beaucoup de travail de remaniement à faire sur ce livre, ceci n'engage que moi bien-sûr.

Là ou une fille forte et combative est décrite, je ne vois qu'une gamine irréfléchie et vulgaire (un Putain toutes les 6 pages, et un merde toutes les 3 pages). Je suis d'avis que l'on peut exprimer des sentiments autrement, et ici c'est tellement de gros mots que la lecture en devient pénible.

Il y a aussi beaucoup d'incohérence, un manque de repères spatio-temporels qui font que j'ai eu du mal à me situer (évidemment), une description physique du personnage principal trop tardive (au bout de 45 pages) ce qui fait qu'on a eu le temps de se l'imaginer et quand enfin on sait à quoi elle ressemble, il est trop tard car notre imagination ne correspond pas à la réalité.

Je ne vais pas souligner toutes les incohérences mais je me dois de signaler au moins qu'on aménage pas dans un placard et que jouer à des jeux vidéos ne permet pas de savoir tenir et utiliser une vraie arme, et je parle en toute connaissance de cause.

J'en reviens au Putain et autre merde, alors à moins que la fille soit Toulousaine - oui à Toulouse le putain est un signe de ponctuation, donc on ne le considère pas comme un gros mot - je ne vois pas l'intérêt de le répéter 58 fois dans le livre (100 fois pour le merde).

Enfin je ne conseille pas ce livre en l'état évidemment, je pourrai éventuellement le faire lire à ma nièce de 13 ans (ça reste très littérature jeunesse) et seulement parce qu'elle est Toulousaine.

Voilà, j'espère ne pas avoir trop blessé l'auteur, ce n'était pas mon intention mais seulement dire mon ressenti et en espérant que cela lui serve pour de futurs écrits.